Cet ouvrage destiné au grand public apporte des idées pratiques pour soutenir une personne dépressive et ayant des idées suicidaires. La première partie aide à comprendre le geste suicidaire, tandis que la deuxième et la troisième partie proposent de parler et de soutenir. Enfin la dernière partie traite plus spécifiquement des tentatives de suicide chez les adolescents.
La crise suicidaire constitue une période où, pour un sujet donné le suicide devient une solution pour mettre fin à sa souffrance actuelle.
La souffrance est donc centrale dans la problématique du suicide. Elle est induite par :
- Des facteurs externes (accumulation de problème de + en + graves et lourds)
- Des facteurs internes (troubles mentaux et/ou difficultés d’ordre
Lorsque l’on rencontre des personnes qui viennent de réaliser un geste suicidaire, on retrouve fréquemment en elles deux sentiments : la volonté de mourir pour échapper à une douleur jugée insupportable, mais aussi la volonté de continuer à vivre malgré tout. Les deux ne sont pas incompatibles.
Certaines personnes sont plus fragiles que d’autres car certains éléments sont marqueurs d’une fragilité importante face aux difficultés de la vie : ce sont des « facteurs de risques » retrouvés plus souvent chez les personnes décédées par suicide.
Les idées suicidaires ne sont pas éternelles et finissent souvent par passer. Il faut tenir !
Avoir envie de mourir : ce n’est pas une « maladie honteuse » mais cela ne correspond pas à un état « normal ».
Parfois l’on peut penser qu’avoir des idées suicidaires est quelque chose de « normal, ce n’est pas grave, ça va passer »… En fait, tout dépend de la manière dont les événements douloureux sont vécus.
Les idées de suicide nous isolent- Pourtant c’est dans ces moments qu’il faut arriver à parler.
Une douleur qui isole… mais qu’il faut essayer d’entendre.
Parfois difficilement acceptée, l’aide psychologique est dans la majorité des cas, indispensable.
En outre, l’aide médicamenteuse s’avère nécessaire.
D’autres mesures possibles : l’éloignement et la nécessité de remettre la personne en relation avec son entourage, l’entourage affectif, s’avèrent indispensables afin qu’elle n’éprouve pas un sentiment d’isolement ; qu’elle ne reste pas seule
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