LA MER, À PEAU DE CÉTACÉ…
Extrait 2
Le paradis aux acacias : ce lieu, ces instants, c’était tout
pour moi ; la substance du bonheur. Et la substance du
bonheur, c’est d’être. D’être, exclusivement, impérieu-
sement, son essence propre. Intolérant au reste, eût-il
ses lettres de noblesse.
Cette colonne grecque ne soutient plus que le soleil.
Quelle puissance émane d’elle ! Atlas n’en dégageait
pas plus. L’abattrait-on que, telle est l’impression du
spectateur à ses pieds, la ville serait anéantie par le
firmament dont le bloc d’azur convexe pulvériserait
tout sous son poids.
[…]
Et si, dans la grande roue de la vie, on pouvait dire au
machiniste : « Je me suis bien amusé. Maintenant,
ayez l’obligeance de me laisser descendre. » ?