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Citation de Cielvariable


François passa son bras autour des épaules de sa soeur sans lui répondre. Il aurait voulu expliquer aux autres ce qu'il avait vu et ne trouvait pas de mots pour s'expliquer.

En fait, il n'avait strictement rien vu. Se guidant sur les plaintes qu'il entendait, il était arrivé à hauteur des trois chênes rabougris, tout près, semblait-il, de l'endroit d'où elles provenaient.

- C'était comme des voix humaines, précisa François, et pourtant je ne voyais personne. Dago aboyait, courait en tous sens, avait l'air apeuré, mais ne découvrait rien. Et c'est à ce moment que les voix se sont tues. Toutes ensemble. D'un seul coup.

- Et les lumières ? questionna Mick.

- Les lumières ? Elles sont tout aussi inexplicables que les voix, répondit François, de plus en plus embarrassé. Tout d'abord, j'avais cru qu'elles brillaient à hauteur d'homme. Mais ce n'était pas vrai. En m'en approchant, j'ai vu qu'elles flottaient, quelque part assez haut dans l'air, à quatre ou cinq mètres peut-être. C'est difficile à évaluer. Elles se sont éteintes en même temps que les voix se sont tues, au moment où j'arrivais assez près pour voir d'où elles provenaient.
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