Certaines joies sont des pâtisseries, on les savoure et elles laissent dans la bouche cette douceur qui met de bonne humeur. Mais les véritables joies, celles pour lesquelles la vie vaut la peine d'être vécue, ont l'air normales, presque banales de l'extérieur, un peu comme des noix. [...] Elles ne semblent pas particulièrement attrayantes : en tout cas, pas autant que les pâtisseries. Et puis, il faut de la force, beaucoup de force, pour casser leur coquille. De plus, une fois qu'on les a ouvertes, il n'est pas exclu qu'elles soient gâtées. Mais c'est l'attente, le mal qu'on se donne pour ouvrir la coquille qui fait tout.