Les beaux esprits ridiculisent facilement cet univers : pourtant, les super-héros nous enseignent un assez grand nombre de choses sur nous-mêmes et le monde matériel, culturel et mental dans lequel chacun de nous existe. Ils révèlent bien entendu nos idées, nos principes et nos valeurs, mais également nos conflits, les tensions à l’œuvre à l’échelle d’une société où à l’intérieur d’un individu.
Créé par Johnson McCulley, le personnage de Zorro (mot en espagnol qui signifie "renard") naquit en août 1919 dans le All Story Weekly. Outre Robin des Bois, le créateur du justicier masqué vêtu de noir se serait inspiré de trois personnages pour lui donner vie: le Mouron rouge (un héros de roman populaire anglais sauvant des aristocrates de guillotine sous la Révolution française), Joaquin Murietta (une figure semi-légendaire, hors-la-loi ou patriote mexicain défendant les mineurs latino-américains selon les points de vue), et William Lamport (un aventurier irlandais du XVII siècle qui se rebella contre la couronne d'Espagne et prit le parti des Amérindiens).
Au bout du compte, quatre âges de comics (or, argent, bronze et moderne ou sombre) se succédèrent jusqu'aux années 2000, avant que s'ouvre l'ère des effets numériques rendant possibles les blockbusters à très grand spectacle.
Leur nom ("pulp") provient des conditions de leur fabrication. Par souci de rentabilité, ils étaient imprimés sur du papier de basse qualité, c'est-à-dire faits d'une pâte en résidus de fibres de bois ("woodpulp").
Ce fut donc en 1897 que l'on employa donc le terme de "comic book" pour la première fois, ceci afin de désigner un recueil au format magazine qui contenait la série Outcault, "McFadden's Row of Flats".
Les années 1970 inaugurent par ailleurs l'apparition du premier crossovers entre deux maisons d'éditions. En 1975, DC et Marvel lancent conjointement une adaptation du Magicien d'Oz.