Cela me demandait beaucoup de courage. Je me détestais chaque fois un peu plus de lui faire de la peine. Tout avait changé depuis la mort de ma mère. À présent, j’étais pour certains la fille que l’on enviait, sûre d’elle, populaire et inaccessible, et pour d’autres, je représentais celle qu’il fallait à tout prix éviter de peur de s’attirer des ennuis.