C'est pas parce que tu crevais de faim que t'as tué ce poisson-là, se dit-il. Ni pour le vendre. Tu l'as tué par orgueil. Tu l'as tué parce que t'es né pêcheur. Ce poisson-là tu l'aimais parce qu'il était en vie, et tu l'as aimé aussi après. Si tu l'aimes, c'est pas un péché de l'avoir tué.