On cite même le cas de ce poète frappé dans ses affections et qui, perdant successivement son père, sa mère, son épouse, avait cru, comme c'est la règle, qu'il y laisserait sa raison, mais qui, songeant au magnifique poème funèbre qui allait lui être inspiré, s'était au bout du compte trouvé loin d'être inconsolable ; l'histoire ajoute qu'il se remaria uniquement pour ne devoir pas renoncer à connaître encore d'autres exaltations tragiques de cet ordre.