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Critiques de Ethan Pettus (5)
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Primitive War, tome 2 : Animus Infernal

Situé quelque temps après « The Hunting of Stalker Force » et plusieurs années après le tome 1, Animus Infernal nous emmène en pleine guerre d’indépendance angolaise alors que le Vietnam s’est effondré suite à l’invasion de dinosaures combinés à la guerre. On retrouve la Stalker Force avec quelques nouvelles têtes ainsi que tout un tas de nouveaux personnages tels que Joseph et Zosimus, les mercenaires de Quad Equitum et un gars de la CIA. Leurs missions sont d’atteindre un accélérateur de particules dans la région reculée (et en partie fictive) de « New Fatima ». Si la Stalker Force est dans la région, c’est parce qu’elle traque encore et toujours les redoutables Utahraptors qui ont fui l’Indochine, mais d’autres dinosaures se trouve déjà sur place à cause du fameux accélérateur de particules. Qui l’a construit ? Pourquoi a-t-il flanché et à nouveau ouvert une faille spatiotemporelle ? Cela fait partie des choses à découvrir lors de la lecture.



Ce tome est un livre bourré de petits défauts, mais aussi bourré de qualités. Toutefois, pour rentrer dans l’histoire il faut accepter une légère suspension de votre crédulité pour digérer le coup des accélérateurs de particules et des dinos. Au niveau des qualités on peut commencer d’emblée par la superbe couverture illustrée par Justin Trevor Comley, on est dans le haut du panier que ce soit en édition conventionnelle ou en autoédition. Le livre s’ouvre aussi sur une carte illustrée de la zone où se passe le récit, ainsi qu’un petit bestiaire illustré de plusieurs pages, bravo. Ensuite, on sent dans ce tome 2 toute l’ambition de l’auteur, qui veut bâtir un univers complet, adulte, violent, fort et sans concession assez éloigné des fictions habituelles à base de dinosaures qui sont orientés science/thriller (Crichton) soit série B horrifique. Ici c’est sans concessions, les morts sont nombreuses et atroces. L’auteur n’a pas peur de malmener voir tuer ses personnages y compris certains qu’on ne pense pas voir mourir (et plusieurs que je pensais voir aller au bout de la trilogie). La sélection de la faune préhistorique n’y est pas étrangère, mais les personnages ne sont pas confrontés qu’à l’horreur. Ils sont parfois témoins de scène incroyable de la vie préhistorique et prennent le temps d’en profiter. Toutefois, ces passages sont rares, car malgré le nombre de pages, le livre est sans temps mort. Aussi, le bestiaire est très riche, les recherches sérieuses tant sur l’Angola de l’époque, que le contexte de la guerre froide, les dinosaures (l’auteur s’est inspiré du comportement d’animaux existant) ou l’aspect tribal (les Ovimbundu et leur folklore). Il y a aussi quelques clins d’œil bien sentit et pas trop envahissant à Jurassik Parc, Au cœur des ténèbres ou Apocalypse Now. Il y aussi un aspect psychophilosophique un peu maladroit, mais qui donne de la profondeur en explorant le concept de l’anima/animus/persona chers à Carl Jung et qui pointait déjà son nez dans le titre.



Dans la liste des défauts, on a l’impression par moment que certains dinosaures sont pare-balles. Dans l’un des chapitres on voit par exemple un Carnotaurus résister à des balles mitrailleuses de calibres 7.62 avant de finalement se faire amocher à coup de machette. Pour les non-familiers de la chose, une balle de ce calibre tirée par une mitrailleuse M60 vous traversera comme du beurre, après avoir d’abord traversé la portière de votre voiture. Il y aussi un peu trop de personnages, « heureusement » ils meurent vite, mais avant qu’on les connaisse. On a aussi à nouveau droit à du nommage un peu cliché, par exemple un duo de mercenaires dont les noms de codes sont Eros et Thanatos. La conspiration derrière ce qui va précipiter une catastrophe mondiale est à la fois cliché et manichéen, et fait pensé aux théories de la conspiration les plus granguignolesques. Le méchant de l’histoire est lui manichéen, nihiliste et mille fois trop sûre de lui ce qui lui donne un côté très cliché (genre Wesker de Resident Evil). On sent aussi venir, via l’aspect psychophilosophique, le délire du retour à l’homme tribal/shaman, comme si dans un monde qui plonge dans le primitivisme seul l’homme « primitif » pourrait s’en sortir. D’ailleurs, l’aspect psychophilosophique cité précédemment et un peu trop présent en plus d’être maladroit. Chaque partie du livre (il y en a six) s’ouvre une sur une pleine page de citations psychophilosophiques allant de celles d’un personnage (donc fictives) à Carl Jung en passant Carl Panzram.



Malgré ses nombreux petits défauts, Primitive War est un vrai bon livre avec de vraies et grosses qualités. C’est une « série B dinosauresque » ambitieuse, intense, adulte, violente et courageuse. L’auteur fait peu de compromis pour exprimer et faire vivre son univers. Une bonne partie des défauts s’explique par le fait qu’il est parfois difficile pour un auteur autoédité (je sais de quoi je parle) de prendre suffisamment de recule pour voir certaines maladresses ou erreurs dont on se rend coupable. Quoi qu’il en soit, vu l’état dans lequel est le monde à la fin de ce tome, j’ai vraiment hâte de découvrir le prochain Primitive War Dispatch (tome 2.5) et le tome 3 qui sera vraisemblables baptisé Aeon Ouroboros.
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Primitive War, tome 1 : The Hunting of Stal..

Tout comme le premier Primitive War, ce fut une lecture fantastique, proche en terme de qualité des romans de Michael Crichton.



La capacité d'Ethan Pettus a créer des personnages iconiques tel que Sobek et à donner à certains de ses dinosaures, dans le cadre d'une licence artistique, des caractéristiques physiques et comportementales hors du commun mais crédibles (dans le sens où elles peuvent rencontrer au sein du Monde Animal moderne), m'a agréablement étonné.



La mise en avant d'espèces qui étaient soit en arrière-plan dans le premier Primitive War, soit introduites dans le Bestiaire sortit en 2018, est très appréciable, tout comme le fait d'avoir un dinosaure parmi les personnages PoV (un peu dans la veine de Raptor Red par Robert T. Bakker).

Parmi les nouvelles espèces, les Yutyrannus pourraient être mes favoris. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère inquiétante et macabre de leur scène d'introduction qui m'a rappelé de par certains aspects la toute première scène de Game of Thrones (celle où une patrouille est attaquée par les Marcheurs Blancs au-delà du Mur).

Malgré son contexte sombre, l'histoire n'est pas dépourvue de quelques touches d'humour, notamment avec un certain Parasaurolophus durant la scène de l'encerclement du troupeau ou encore la scène dite du ''Tricératops psychédélique".



J'ai le sentiment que certains des éléments introduits dans cette anthologie joueront un grand rôle dans les suites de Primitive War. J'attends ces dernières avec impatience.
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Primitive war

Prenant place dans le contexte violent de la Guerre du Vietnam, Primitive War offre un récit brutal et sans pitié rempli de thèmes en lien avec la Guerre, l'Homme et la Nature.

La plupart des personnages sont en rien manichéens et ainsi, il y a de bonnes et de mauvaises personnes de chaque côté du conflit. En termes de ton et de cadre, on pourrait penser à Apocalypse Now ou à Platoon d'Oliver Stone avec un côté Monde Perdu en raison de la présence de dinosaures et autres animaux préhistoriques.

Avec ce roman, Ethan Pettus prouve qu'il est totalement possible de créer une œuvre de fiction palpitante mettant en scène des créatures scientifiquement réalistes qui se comportent comme des animaux et non des monstres. Si vous pensez que les dinosaures à plumes ne sont pas effrayants, vous allez changer d'avis après la lecture de cette histoire. Hollywood devrait prendre des notes.
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Primitive War, tome 1 : The Hunting of Stal..

The Hunting of Stalker Force est une sorte de tome 1.5, situé entre les tomes 1 et 2. Il est constitué d’histoires courtes dont certaines forment un sous-ensemble plus large. Ainsi, même si certains parlent d’une fixe-up de nouvelles on est plus face à un roman court. J’avais passé un moment plaisant avec le premier volume de Primitive War qui malgré ses imperfections était plutôt rafraichissant et offrait un vrai divertissement.



Pour rappel, cette vallée a été le théâtre d’expériences secrètes russe qui a ouvert une faille spatiotemporelle menant à l’entrée de nombreux dinosaures dans la vallée. On suit donc les « chasses » de la Stalker Force qui tente d’éliminer les colonies utahraptors, pendant que le corps des ingénieurs de l’US Army travail à clôturer et murer la vallée pour maintenir les dinosaures en quarantaine. Mais une meute d’utahraptors, dirigé par « Sobek » va vite poser problème. Ce mal alpha est intelligent, rusé et apprend. Il va donc attirer les soldats américains dans des traquenards avant d’avoir lui-même à en découdre avec des Yutyrannus. Cette chasse de longue haleine sera entrecoupée par d’autres évènements dont une chasse aux Quetzalcoatlus et aussi des histoires de barbouzes.



Niveaux personnage, beaucoup de nouveautés et des personnages intéressants et moins clichés que dans Primitive War 1 tout étant traité de manière plus concise. Le général Jericho (l’un des noms les plus clichés du premier livre) est moins présent, et les noms clichés dont étaient affublées ces unités dans le tome 1 et aussi dans ce volume intermédiaire trouvent une explication, puisque les personnages vont justement en discuter et suggérer que Jericho est un « malade mental ».



Niveau écriture, le niveau d’anglais est toujours aussi accessible, mais le style s’est affiné. Il y a moins de maladresses, c’est plus concis et donc plus digeste tout en restant dans le même esprit.



The Hunting of Stalker Force est donc, comme son prédécesseur, une lecture agréable et divertissante qui marque aussi une amélioration dans le travail de l’auteur ce qui est donc de bon augure pour le tome 2 de Primitive War.
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Primitive war

...On a donc un livre franchement sympa avec un univers original et sans concession. Si on fait abstraction des clichés, on passe un bon moment. Le niveau d’anglais nécessaire pour lire ce livre n’est pas très élevé. Attention tout de même, si vous n’aimez pas le gore, il va probablement falloir vous abstenir de lire ce livre...
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