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Citation de Eppupuce


La troisième porte était celle dont j’avais besoin : la salle de bain. J’y pénétrai, soulevai l’abattant, sortis mon pénis et tentai de pisser. Oui, tentai. Ma vessie était pleine, mais je n’arrivais pas à ouvrir la valve. Finalement, la rivière se mit à couler. Je soufflai de contentement, appréciant le soulagement qui m’envahissait. Je vous jure, c’était orgasmique. Presque orgasmique.
J’étais tellement pris par cette sensation de délivrance que je n’entendis pas qu’on rentrait dans la cabine et se faufilait derrière moi.
— C’est quoi ce bordel ?
Je reconnus immédiatement la voix de Brady et me tournai vers lui. Mais j’avais oublié de… fermer la valve, et continuai à uriner tout en pivotant. Mon jet atteignit le bas du pantalon de Brady et ses chaussures.
— Merde ! s’exclama-t-il en faisant un saut en arrière.
Je me retins de dire que ce n’était pas de la merde, mais de la pisse.
C’était terriblement difficile de m’arrêter : ma vessie était toujours pleine. Je restai immobile, contemplant Brady bouche bée, mon sexe sorti. Évidemment, il le fixait. Qui ne l’aurait pas fait ?
— Hm, tu veux bien ranger ça ?
— Hé, mec, on peut discuter de tout ça une fois que j’ai fini ? Tu peux rester là pour t’assurer que je bouge pas, si tu veux, mais je te jure, je dois vraiment pisser.
— Vas-y, répondit-il avec un geste de la main.
Je me retournai vers les toilettes et, une fois encore, essayai de pisser. Un regard par-dessus mon épaule m’apprit que Brady me regardait.
— Je peux pas pisser si tu me regardes.
Il laissa échapper un profond soupir et se retourna.
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