Or la lumière a une action sur l'objet qu'elle éclaire, un peu comme le vent sur une voile. Cette action, qu'on appelle pression de radiation, est infime sur les objets macroscopiques, tels les ballons, les cailloux, ou même les grains de poussières. Mais, sur une particule, elle peut être gigantesque, au point d'envoyer ladite particule au diable Vauvert. D'où le dilemme : ou bien on éclaire la particule et on perturbe sa trajectoire, ou bien ne l'éclaire pas et on ne peut rien savoir de sa trajectoire.