Eugene S. Robinson

"New York, cité de la puanteur et de l'agitation. Les flics devenaient flics pour être de meilleurs escrocs, les politiciens devenaient politiciens pour être de meilleurs escrocs, et les escrocs, sachant que la plus courte distance entre deux points est la ligne droite, restaient des escrocs. Jake l'appelait Fucktown. Voilà comment il voyait les choses : il y avait toujours quelqu'un qui était de la baise, qui se faisait baiser ou qui essayait de vous baiser, pour un truc qui rendait apparemment la vie digne d'être vécue." Jake Paternostra veut sa part du gâteau : il braque des diamantaires et laisse quelques cadavres derrière lui. Mais le plus dur reste à venir : où fourguer ces satanés diamants ? À un rythme d'enfer, Eugene S. Robinson convoque les fantômes de Chester Himes, Edward Bunker ou Quentin Tarantino dans un polar hard-boiled survitaminé.

Dans le Brooklyn des années 1970, Jake Paternostra tente de dérober des diamants. L'affaire tourne mal. Dans ce monde de violence, il va croiser la route de Baggo, Bloom D'Blue l'homosexuel criminel et d'autres déjantés, escrocs voleurs, gangsters ou prostituées.

Description d'un New York impitoyable et halluciné, l'auteur, un chanteur performer nous entraine dans les bas fonds avec un langage coup de poing. A réserver aux amateurs d'un style littéraire très brut
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Eugene S. Robinson réussit à mener son intrigue pied au plancher tout en offrant à son lecteur le plaisir d'une narration au long cours, qui prend le temps de dresser une épatante galerie de portraits - et, même, de revenir sur l'itinéraire de Jake.
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