Imagine une nuit dont tu ne peux pas compter les lunes car au-dessus de toi, il n’y a qu’un plafond de bois. Pour fenêtre, tu as les panneaux. Pour univers, les entreponts.La nuit, nos corps et nos esprits ne se reposent pas, les ténèbres renforcent cette impression de tumulte de chairs pressées les unes contre les autres.
Tu passes quelques jours à accorder ton souffle à celui de ta compagne de chaîne, puis tu te rends compte que son souffle à elle s’est arrêté et que tu es collée à un cadavre presque raide.