Si des artistes hommes (Nirvana et Fugazi notamment) soutiennent clairement les Riot Grrrls, un grand nombre d'entre eux s'acharnent véritablement contre elles.
Daniel Sinker, éditeur du fanzine, Punk Planet, rappelle que dans les fanzines, petits ou grands, le traitement réservé aux Riot Grrrls, et à Bikini Kill en particulier, était plus qu'offensant. On est qualifié de "p***", de "s*****", de "c*******", de "mal baisées", "d'ennemis des hommes" ou encore de "lesbiennes". La scène punk rock n'est donc pas à l'abri du sexisme le plus primaire.