Vecteurs de la mémoire collective, cinéma et littérature ont porté des regards différents sur ce qu'à pu être le comportement des Français sous l'occupation (...)
Art soumis à de multiples pressions, le cinéma reste dans un premier temps prudent lorsqu'il aborde l'Occupation.
La littérature prend, elle, plus de libertés. Ainsi Jean-Louis Bory, avec Mon village à l'heure allemande (1945), ou Jean-Louis Curtis, avec Les Forêts de la nuit (1947), n'hésitent pas à offrir une approche plus complexe, où l'héroïsme se mêle à l'opportunisme, voire à de petites lâchetés.Marcel Aymé sera l'un de ceux qui portent le regard le plus acerbe.