C'était l'un de ces jours sombres et nuageux
Qui surviennent parfois dans le feu de l'été,
Où pas une goutte ne tombe, où la terre est muette
Et où le vert fonce sur la colline.
Assise seule à la croisée
Dans le soir qui se dérobait,
Des vents changeants, mauvais,
Passant dans un ciel d'un gris de nuée.
Deux arbres dans un champ solitaire
m'envoient un sortilège,
De leurs sombres rameaux s'exhale une pensée amère
Qui me fait signe et me piège (...) Emily