À l’avenir, nous n’aurons plus besoin d’acquérir des connaissances en mathématiques, en droit, ou même en langues. Ce qui est technique, des techniciens y pourvoiront. Ce qui est pensé ou traduit le sera par des logiciels. Ce qui est raconté appartiendra à des réseaux. Notre mémoire elle-même sera déportée vers un réseau d’ordinateurs. Le monde sera doté d’un serveur mondial. Il annihilera toutes les frontières physiques. La hiérarchie de quelques ensembles nationaux subsistera, mais le pouvoir de l’individu outrepassera celui de l’État.