Tous tant que nous sommes, nous amis du peuple, nous portons sur lui un regard de théoriciens, et il semble que personne d’entre nous ne l’aime tel qu’il est effectivement, mais seulement tel que nous nous le sommes fabriqué chacun à notre façon. C’est même au point que, s’il advenait que par la suite le peuple russe se révélât autre que nous l’avons fait en imagination, je crois bien que tous, malgré notre amour pour lui, nous le renierions sans le moindre regret.