Je crois que le principal, le plus profond besoin intime du peuple russe, c'est un besoin de souffrance, perpétuel et jamais assouvi, partout et en tout. [...]
Le courant de la souffrance traverse toute son histoire, et non pas seulement du fait de catastrophes ou calamités extérieures : il jaillit de source du cœur même de la nation. Jusque dans la félicité il faut absolument au peuple russe qu'il y ait une part de souffrance, faute de laquelle son bonheur n'est pas complet.