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Citation de PatriceG


En 1822, après avoir achevé ses études à l'université de Moscou, Tiouttchev entra au Ministère des affaires étrangères et fut bientôt attaché à la légation de Russie à Munich. Il passa dans cette ville plus de seize ans et au bout de ce temps son individualité de poète s'était formée définitivement. La poésie allemande qu'il étudia avec assiduité influença profondément son oeuvre. Traduisant Goethe, Schiller et Heine, Tioutchev apprit à inscrire sa poésie dans des formes précises et claires, il ne cessa jamais de ressentir la pauvreté de toute langue humaine à l'égard de l'Esprit.

Fidèle à ce précepte, Tiouttchev n'écrivait que rarement et peu ; il griffonnait ses chefs-d'oeuvre sur des bouts de papier, comme s'il en avait honte, et qu'il n'en comprît pas la valeur artistique. Il répugnait à publier ses vers. Ce n'est que bien tardivement qu'il connut la gloire. Contemporain de Pouchkine, il ne commence de faire figure dans la littérature qu'à la fin du XIX e siècle.

M. Hofmann

Une explication, on ne peut pas dire qu'il ne connut le succès qu'à titre posthume, de la part du grand public, c'est probable ; mais l'élite russe ou ses pairs connaissaient Fiodor Tiouttchev, ses poèmes circulaient bien avant dans les capitales.

Concernant les bouts de papier, je présume que ce n'étaient pas des nappes en papier, je vois plutôt Tiouttchev à table garnie de nappe en tissu.

Il écrivait peu.. il faut atténuer en disant que ses poèmes étaient concis certes, mais chaque mot était lourd de sens, de la pensée. Quand Nivat dit que c'était terre et ciel, la dimension dépassait la contemplation .. C'étaient des fulgurances et en même temps le fruit d'une longue réflexion, c'est mon sentiment !
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