Florence Cestac

Le bavard – Ginette comment allons-nous ce soir ? Il fait un temps délicieux qui nous annonce un bel été, n’est-ce pas ? Je passe à la salle d’eau faire la toilette à Popol car la propreté ne passe pas que par la pureté de l’âme. Vous en conviendrez Ginette. Voilà, je prépare son petit habit et je vous propose de commencer par une petite levrette, Ginette. À moins que vous ne préfériez la brouette. Vous la sentez bien là, Ginette ? Je peux ralentir la cadence si vous préférez. Moi, j’aime bien le missionnaire car ça permet d’aller plus en profondeur sans attraper des crampes et je reste très classique comme garçon, vous en conviendrez. Et si je vous mets un doigt ici, c’est mieux pour vous Ginette ? Vous la sentez toujours bien là, Ginette ? Maintenant, je vais mouvoir mon membre de haut en bas comme un étalon sauvage. Et par là, atteindre votre point G qui si, je m’en souviens bien… Là je pousse lentement comme un serpent qui entre dans un trou, tout doucement, comme ça… Oui… Là… Voilà ! Vous sentez la différence, Ginette ? Puis des petits coups rapides, comme le merle picorant des graines. Hop ! Hop ! Hop ! Vous me sentez toujours, Ginette ? Je vais venir en vous Ginette ! Faire mousser le créateur dans une vague de volupté et un râle bestial qui n’est que l’expression de mon affection. Ah ! Ah ! Ouichhh !!! Ah Ginette, quelle extase, quelle volupté humide, quelle paix intérieure s’installe dans tout mon corps. Vous êtes la seule à me procurer un tel bonheur, Ginette.