Vidéo de Florence de Baudus
En retrouvant Pauline, il (Napoléon) devra constater qu'elle (Pauline) n'a pas, comme ses sœurs, Elisa et Caroline, et comme lui-même, le goût du pouvoir ancré au plus profond de son être.
« Le peuple français est civilisé, son souverain ne l’est pas. Le souverain russe est civilisé, son peuple ne l’est pas. C’est donc au souverain de la Russie d’être l’allié du peuple français . »
Metternich, comme Talleyrand, estime que la cause de Napoléon est désormais distincte de celle de la France. L’intérêt de la France est que les puissances tiennent tête à Napoléon, et l’Europe ne sera sauvée que par l’alliance entre la Russie et l’Autriche.
Il est urgent de retrouver un esprit contemplatif, qui nous permette de redécouvrir chaque jour que nous sommes les dépositaires d'un bien qui humanise, qui aide à mener une vie nouvelle. Il n'y a rien de mieux à transmettre aux autres.
La Révolution, ses prémices et ses conséquences sont pour moi une des périodes les plus fascinantes de notre pays, avec sa cascade de ruptures tragiques provoquant comme une accélération de l’Histoire. Cet intérêt est nourri par le rôle qu’ont joué mes ancêtres Baudus, certes modeste, mais bien ancré dans les événements, et que je connais dans le détail, grâce à nos très nombreux documents familiaux. Mon lointain aïeul, Amable de Baudus, a vécu aux quatre coins de l’Europe, dont six ans à Naples, où il fut le gouverneur des princes Achille et Lucien.
Caroline est la plus jeune sœur de Napoléon et la moins aimée des historiens.
Napoléon, empereur des Français, n’admet pas de rester président d’une république. Depuis plusieurs mois, il cherche par quel moyen transformer la République italienne en monarchie héréditaire sans provoquer une nouvelle colère de l’Autriche, confinée, depuis les victoires françaises en Italie, dans le seul territoire vénitien. Un mois après le sacre, il croit avoir trouvé : sans avoir demandé l’avis de l’intéressé, il annonce que le roi d’Italie sera son frère Joseph. Mais Joseph refuse, car cet honneur lui vaudrait de renoncer à son rang dans la succession française.
"Adorer, cest se dépouiller de nos idoles même les plus cachées, et choisir le Seigneur comme le centre, comme la voie royale de notre vie" dit le pape François.
L’éducation à Saint-Germain se veut très complète. Avec les matières classiques, les petites filles sont initiées à tout ce qui peut les transformer en parfaites femmes du monde, épanouies dans leur esprit et leur corps. Mme Campan n’a pas craint d’installer une chapelle dans sa maison et enseigne à ses élèves les bienfaits de la religion comme l’amour de la patrie.
« Peu à peu en habitant un pays, on parvient à en connaître les usages et les mœurs, et cette foule de petits riens dont l’ensemble forme l’énorme différence qu’il y a quelquefois entre les peuples: différence qui ne peut être saisie que quand on a vécu, pour ainsi dire de la vie de ces peuples. »
Duc d’Enghien à Turin p 72
Un monarque doit aussi savoir s’entourer de sa famille. Bonaparte a fait venir Joseph, sa femme Julie et les membres de la tribu Clary, Louis, attaché à son frère comme aide de camp, mais aussi l’oncle Fesch, traînant sa nièce Pauline qu’on ne sait comment séparer de Fréron.
Quoi de plus blessant que ces mots en sa faveur ? Comment Murat va-t-il accepter de tout devoir à sa femme ? C’est faire peu de cas de tout ce qu’il a fait pour l’Empereur depuis qu’il le sert.