Je rouvre ma fenêtre, et, penchée au-dessus de deux aloès, rapportés de Corte, comme une pieuse relique, parce qu'ils ont été cueillis dans le petit jardin qui entoure la chapelle mortuaire où repose le corps de celui qui était toute ma vie, et qui tristement s'étiolent dans leur petite caisse parisienne, loin du sol natal, de l'air parfumé des montagnes et des chauds rayons du soleil corse...