Dès le XIVe siècle, l’éducation prépare la femme Italienne à devenir le personnage avisé, délicat, éloquent, instruit du Décameron et du Paradis des Alberti, la donna di palazzo de Balthasar Castiglione, voire la vraie dame maîtresse régnant en souveraine au logis, commandant même à son mari, fût-il un diable d’enfer, comme Macchiavel nous en donne le type dans la monna Onesta de son Belphegor, et qui ressemble fort à la femme moderne.