Le sable est la terre qui meurt. De la roche en poudre pour endormir les petits enfants. La trace des mers emportées. Ici, il pique les yeux à pleurer, à se demander si la fatigue ou la peine n'augurent pas les déserts. Des pièges se referment sur ses chevilles, mouvances qui l'absorbent jusqu'à remplir sa bouche. Il croit mourir. Lorsque, enfin, il meurt, la porte s'ouvre sur une nuit uniforme qui crie: Punition terminée. Réintégration!
Réintégrer quoi? Derrière la porte, des grilles, un autre vide. Le sable fuit entre ses jambes dans les ruisseaux retournés à la mer. Reflux...