Je ne sais pas si je meurs demain. Si c'est déjà mon tour. Forcément. Ça ne devrait plus tarder, avec toutes ces injections.
Nous ne sommes plus que quelques un à loger ici.
Loger ! La plupart des baraquements sont vides.Ceux encore occupés sont transformés en salle d'opération, d'expérimentation, par manque de places. Plus assez de prisonniers. Trop de morts vivants.
Strudhof, Alsace, France, camp de malades involontaires, Strudhof, hôpital concentrationnaire militaire. Camp de morts. Presque le nom d'un gâteau.