Raphaël, dans le sanctuaire où il travaillait à Sienne, avait donc constamment sous les yeux le groupe antique des Grâces; de sorte que, presque au début de sa carrière, l'antiquité lui souriait, le soutenait, le sollicitait, le distrayait de ses pensées journalières. On comprend qu'il dut la contempler sans cesse, et que, sa pensée guidant sa main, il dut chercher à en reproduire et à s'en assimiler les beautés les plus saillantes.