Il existe toujours une partie de nous-mêmes qui nous fait horreur. Une autre peau, d'autres entrailles, une autre forme plongeant ses racines dans l'enfance, ou plus loin encore. Un souvenir visqueux qui tapisse, imprège les parois de la tête, semble avec le ressac du temps se retirer, et réapparaît au moment stratégique pour balancer sa giclée de venin, nous alourdir la marche, nous taper sur l'épaule et nous glisser dans l'oreille que rien n'est jamais enterré. Pas même les morts.