Les aides de camp n’ont aucune responsabilité dans la conduite des affaires de l’État. N’appartenant à aucune hiérarchie, ils sont l’ultime sécurité du président de la République qui en dispose à sa discrétion.
On ne leur demande même pas de réfléchir… Mais placés comme ils le sont en permanence au plus près de leur chef, ils peuvent observer – ce dont ils ne se privent pas – et se faire une opinion, en ayant, parfois, la possibilité d’agir pour modifier le cours des événements.