François Kersaudy

La confrérie d’élite des aviateurs renoue avec la geste héroïque des chevaliers d’antan : on s’affronte en combat singulier dans le ciel de Champagne, les appareils sont couverts d’écus et de blasons comme des destriers de tournoi, les mécaniciens et les adjoints remplacent les valets et les écuyers d’antan, les agapes d’après-mission sont en tout point dignes des banquets de cour, le logement se fait le plus souvent dans des châteaux, et tout un peuple glorifie les pilotes à l’égal des anciens héros germaniques…