Le verdict des urnes a été pour Churchill un choc terrible. Cinq ans plus tôt, il avait certes confié à Anthony Eden : « Je ne ferai pas l’erreur de continuer après la guerre, comme Lloyd George ». Mais le pouvoir est une drogue puissante, Winston ne vit que pour la politique ou pour la guerre, et il a ressenti la défaite électorale comme un cinglant désaveu de son action et de sa personne.