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Critiques de François Lefort (15)
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Impertinences

L’auteur nous propose ses réflexions sur divers sujets qu’il classe par ordre alphabétique, mêlant ses propres réflexions et les citations d’auteurs.



Ce que j’en pense :



Comment une erreur sur le nom de l’auteur peut-elle réserver bien des surprises et des réactions contradictoires ?



J’ai choisi ce livre parce que je me suis trompée : j’ai lu François Lelord (psychiatre à qui l’on doit entre autres « le voyage d’Hector » et « les troubles de l’estime de soi » coécrit avec Christophe André), donc coché parmi quelques autres sans vérifier !!! et en plus, un titre très accrocheur « impertinences », vu mon côté rebelle…



J’ai réalisé en lisant le courriel mais surtout en recevant le livre. Donc, dans un premier temps, j’ai un peu râlé, pour ne pas dire beaucoup, surtout que l’auteur fait référence à Dieu très souvent (et en ce moment, j’ai un peu du mal…) et j’ai eu du mal à m’y mettre.



Après l’avoir reposé plusieurs fois, et avancé sur le mode tortue, (je lis tant de pages par jour pour l’avoir fini à temps pour ma critique) il y a eu un déclic et j’ai enfin pu m’y plonger. En fait, comme le dit son éditeur, « c’est comme si on ouvrait une vieille malle dans un grenier », on fouille, on pioche, on trouve aussi des pépites telle cette définition : Images de Dieu : Dieu est une jolie femme noire. P 130, ou cette définition : Liberté: quand il n’y a plus de liberté, il n’y a plus de vérité. L’homme soumis accepte de perdre l’essentiel. P 15 …



François Lefort livre ainsi ses réflexions en alternance avec des citations : Voltaire, Einstein, Hubert Reeves, Graham Greene, Anna Gavalda, Nelson Mandela, Germaine Tillon, et des phrases de Religieux : Benoît XVI, l’Abbé Pierre et d’autres moins connus (de moi bien-sûr). Il aborde tous les sujets, notre époque, l'existence, la foi, le silence, la famille, le rêve, sans tabous. Je ne suis pas toujours d'accord avec ses interprétations mais certaines phrases sont percutantes.



Cette alternance ajoute de la légèreté ou parfois de la force aux propos, modifie le rythme de la lecture.



Ex : Voltaire: « les meilleurs livres sont ceux dont les lecteurs font eux-mêmes la moitié » ou Mandela : « la liberté ne se marchande pas, votre liberté et la mienne dépendent de cela. » ou de Gaulle : « Les grands hommes naissent des circonstances ».



Je l'ai lu du début à la fin, progressant avec lui dans l'ordre alphabétique qu'il avait choisi, mais on peut l'ouvrir au hasard, ou en cherchant un thème qui plaît...



Un joli florilège que j’ai pris du plaisir à lire et dans lequel, je retournerai fouiller de temps en temps… et donc un grand merci à Babelio et aux éditions « Chemins de traverse » sur Bouquineo.fr. je signale au passage que la couverture est très jolie, originale. Je ne regrette pas de m'être trompée de nom, j'ai même envie de lire d'autres livres de cet auteur....



Note : 7/10

vous trouverez des extraits sur mon blog
Lien : http://eveyeshe.canalblog.co..
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Dieu me fait rire

Ce livre est un recueil d’anecdotes de la vie de l’auteur, François Lefort, prête, médecin, homme d’action humanitaire.



Le foisonnement est intéressant, car ses aventures ne sont pas chronologiques, mais regroupées par thème.



Les récits sont parfois drôles, parfois touchants, et souvent dramatiques. François Lefort oppose un cerveau simple à un monde complexe, cruel et chaotique. Ce qui lui permet (par opposition aux cerveaux alambiqués) de passer rapidement à l’action : quel courage, quelle énergie, quelle détermination.



Très réaliste et lucide quant à la noirceur, la violence et la sauvagerie de l’âme humaine, il n’en reste pas moins imaginatif quant à sa foi et sa spiritualité.

Ses analyses ne donnent pas mal à la tête.



Bref, j’ai aimé le fond. Quant à la forme, aïe, aïe, aïe, la plume est lourde. Redondance, aphorisme, abus du point d’exclamation, le style m’a gâché le début de ma lecture.



Mais enfin, c’est un témoignage, pas un roman, donc, j’ai essayé de m’y faire. Le fou rire, quand il raconte qu’il s’est vexé de voir un de ses livres délaissé chez un bouquiniste !! Peut-être se moque-t-il tout simplement de lui-même…



Merci à Masse critique et aux éditions chemin de traverse.

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Dieu me fait rire

Merci à Babelio et aux Editions Chemins de traverse qui m'ont permis de lire ce livre reçu lors de la dernière Masse critique non-fiction.

En de courts chapitres, François Lefort, prêtre médiatique (mais dont pourtant je n'avais guère entendu parler auparavant), relate à peu près chronologiquement sa vie active, sous forme d'autobiographie.

La couverture est belle et représente bien ce livre.

J'ai relevé quelques coquilles, oubliées à la relecture.

Je précise par ailleurs que je ne regarderai ce qui le concerne sur Wikipédia (et Babelio) que plus tard, afin de n'être pas trop influencée dans ma critique. En effet, ce livre (datant de 2017) m'apprend que ce prêtre a été emprisonné, mis à l'isolement même pour des faits dont il se déclare innocent et qu'il a fait appel de sa condamnation. C'est peut-être, entre autre, un auto-plaidoyer en sa faveur.

Mais c'est aussi un témoignage de sa foi, confortée par les petits miracles qu'il a rencontrés tout au long de sa vie, mouvementée s'il en fut.

Il est prêtre mais aussi médecin ayant exercé dans plusieurs pays du tiers-monde, et, à ce titre, il a côtoyé une misère épouvantable, dans l'aide qu'il a essayé d'apporter aux enfants des rues en particulier.

Il a rencontré aussi de nombreux personnages célèbres et a cité leurs conversations.

Je suis cependant restée partagée durant ma lecture, tant ces anecdotes, qui, soit dit en passant font souvent (mais pas toujours) la part belle à notre "héros", paraissent parfois invraisemblables, à force de coïncidences troublantes.

Adoptant le point de vue général de l'Eglise, ses idées peuvent quelquefois sembler rétrogrades, sur l'avortement en particulier, mais il demeure nuancé.

Il reconnaît avoir un égo démesuré, c'est un peu vrai, par exemple à la toute fin du livre lorsque l'auteur s'imagine en train d'assister à son propre enterrement...

Malgré tout, ce livre m'a redonné l'Espérance, celle de savoir nos défunts à nos côtés (voir l'histoire émouvante de la petite flamme tournée vers les parents d'une enfant décédée lors de sa mise en bière).

Au vu de ma critique, vous risquez, je le crains de trouver ce livre profondément triste, je vous rassure, il est souvent drôle à l'occasion des nombreuses situations cocasses dans lesquelles s'est trouvé François Lefort et tout-à-fait en rapport avec le titre de l'ouvrage.





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Bonjour! Je viens mourir chez vous

La société occidentale est-elle un colosse aux pieds d'argile, et la civilisation un simple verni posé sur des instincts dont on peut difficilement être fiers ? C'est en tout cas le message que tente de nous faire passer François Lefort dans ce roman : à la suite d'une crise de trop, les établissements financiers du monde entier s'écroulent les uns après les autres, entraînant dans leur chute celle des états. En quelques heures, l'argent ne signifie plus rien.



Se retrouvant du jour au lendemain sans autre ressource que leurs courses de la semaine, les braves citoyens changent du tout ou tout : destruction immédiate de tout lien social, pillages, organisation de bandes armées et règne de la loi du plus fort. Privés d'électricité, d'eau courante, de chauffage, les survivants tentent de reformer des embryons de société civilisée, vite balayés par les chefs de guerre locaux qui sèment la terreur.



La première tentation en lisant ce roman est de crier à l'exagération, mais l'auteur réplique par sa longue expérience sur le terrain dans des pays où tout a basculé en quelques instants, ce qui nous oblige à réfléchir un peu plus longuement : des pays déchirés par la guerre civile et/ou le chaos, ce n'est pas ce qui manque dans notre histoire.



L'écriture est assez directe, l'auteur ne nous décrivant que des faits bruts et des descriptions. J'aurais apprécié une petite couche supplémentaire de psychologie des personnages. On aborde bien de temps en temps le rôle de la religion dans les valeurs morales, mais ça reste assez anecdotique.







Même si le roman n'a pas été écrit par un auteur « de métier », il a au moins le mérite de nous faire réfléchir sur l'état de notre monde, sans chercher d'autres responsables de la catastrophe que nos propres actions.
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Bonjour! Je viens mourir chez vous

Pas de virus mortel, de catastrophe naturelle majeure ou de guerre nucléaire pour ce roman au goût post-apocalyptique. «Juste» une crise économique. Mais une belle, complète, absolue, voulue par un cartel financier mondial qui, après l'avoir déclenchée, en perd le contrôle. [...] En effet, du jour au lendemain, l'homme occidental, privé de moyens financiers, voit s'effondrer toute sa société... et retombe à l'état de bête juste préoccupé de sa propre survie avant de revenir peu à peu à des valeurs humaines.



En tant qu'anticipation, Demain... remplit sa fonction. Il part d'une thèse relativement crédible pour faire réfléchir et passer un message idéologique sur nos sociétés actuelles.



L'idée est originale, l'histoire pose la question de ce qu'est l'Homme, le titre intriguant, le style facile à lire.[...] Il y a quelques autres points qui me chagrinent. Je ne les détaillerai pas tous. [...]



La critique entière sur mon blog
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Dieu me fait rire

Bon ... Bon, bon, bon ...

Par où commencer ? D'abord par remercier @Babelio pour cet ouvrage reçu dans le cadre d'une masse critique. Et remercier les éditions @Chemins de traverse.



Je n'ai que modérément apprécié ma lecture.



En premier lieu parce que je me suis laissé "attraper par le titre" et la catégorie dans laquelle l'ouvrage est classé, si l'on en croit la couverture. La catégorie d'abord : un essai. Pour moi, ce n'est pas un essai. Je reviendrai rapidement sur le contenu, mais ce n'est pas un essai. Tout au plus un récit de vie, un témoignage peut-être ? Mais pas un essai. Le titre maintenant : j'ai beau réfléchir, je ne vois pas dans cet ouvrage en quoi Dieu fait rire. Sauf si l'on considère les multiples expériences de @François Lefort. Certaines prêtent parfois à sourire, il y a des situations qui peuvent s'avérer cocasses, comme des clins d'yeux de Dieu à l'auteur, mais guère plus.



Second point : la tonalité globale de l'ouvrage m'a déçu, décontenancé. J'ai eu le sentiment de lire un récit hagiographique, tout entier ou presque à la gloire de son auteur. Le père Lefort a tout fait, tout vu, tout vécu. Et comme ici, l'hagiographie est de l'auteur lui-même, cela n'a fait que renforcer mon sentiment de malaise. Il y a certes quelques passages qui sonnent justes, mais l'impression d'ensemble est plutôt désagréable. La structure de l'ouvrage, non pas chronologique, mais thématique, avec une succession d'anecdotes, ne facilite pas la compréhension du personnage. Mais elle permet au moins de mettre un léger contrepoint à ce qui m'est parfois apparu comme une œuvre de glorification personnelle.



Pour finir, un mea culpa. Aiguillonné par la quatrième de couverture, qui parlait du passage par la case prison de l'auteur, j'ai d'abord fait une bête recherche pour savoir de quoi il retournait. Sans doute aurais-je dû attendre d'avoir fini ma lecture, car cette recherche a sans doute joué sur mon regard.



Reste donc un sentiment mitigé à l'issue de cette lecture. Comme si j'avais eu à lire un texte visant à une forme de réhabilitation. Et en même temps, la peine étant purgée, le père Lefort est libre de s'exprimer, voir de défendre son honneur.

Et j'avoue être assez curieux d'avis d'autres lecteurs, pour corriger peut-être ma première impression.
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Dieu me fait rire

"Dieu me fait rire" (Ed Chemins de tr@verse) se présente comme le reflet de l'itinéraire humain et surprenant de François LEFORT qui a su se forger une manière de vivre et affermir sa foi en acceptant le cocasse et le grave, l'inattendu et le prévisible, le chaos social et la sérénité des déserts un peu partout dans le monde.



A la fois médecin, prêtre, aventurier, il a, selon ses récits, trouver l'équilibre entre son besoin de solitude et celui de s'impliquer dans la mouvance sociale au service des plus fragiles. Toujours en quête de sens d'un évangile incarné, il trouve ses voies dans un lecture de la vie qui laisse place à l'humour, aux sourires de Dieu et à toutes les compromissions nécessaires pour que la Lettre soit au service de l'Esprit, le Sabbat fait pour l'Homme et non le contraire.



Volontiers contestataire, l'auteur donne quelques bons coups de pied dans la fourmilière des idées bien pensantes et jette quelques lourds pavé dans la marre d'une Eglise qui oublie trop souvent le fond de l'Homme et qui se cache derrière le prescrit du Magistère et du Rituel.



Son écriture qui gonfle quelque fois les choses de manière étonnante, voire improbable, relève plus du monde de la Blogosphère que du récit structuré émanant d'un journal ou de celui d'un essai sociologique et religieux. le manque de chronologie et les redondances ne facilitent pas la structure de la pensée chez le lecteur.



Quant au message, le lecteur que je suis est resté en interrogation. François LEFORT a-t-il voulu nous présenter une lecture de la vie à travers le prisme de l'humour, des sourires et des clins d'oeil de Dieu? Ou s'est-il servi de ce prétexte pour mettre en valeur sa force de caractère face à toutes les péripéties qui ont émaillé sa vie? Proposition d'une théophanie ou d'un ego quelque peu sur-dimensionné ?



Peut-être bien un peu des deux... quoique, "On ne peut servir deux maîtres à la fois!"



Le lecteur choisira. le plus important étant de se focaliser sur les ouvertures d'esprit que suscite ce livre. L'écoute des besoins des autres, la réponse active à leur service et la possibilité de rencontrer l'Autre dans la tendresse sont le fondement derrière lequel, tôt ou tard, l'auteur lui-même s'effacera.



Pour ma part, je remercie les Editions des Chemins de tr@averse et Babelio de m'avoir donné de découvrir ce livre.
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Bonjour! Je viens mourir chez vous

Vous avez dit visionnaire ?

En 1998, un baroudeur, à la fois prêtre et médecin, a écrit un roman dont l’intrigue préfigurait l’actualité brûlante qui secoue la planète entière.

L’économie des États-Unis a souffert d’une déréglementation en matière financière et de la toute puissance des établissements financiers. Le président des États-Unis veut y mettre de l’ordre, mais le lobby des banques s’y oppose et provoque une crise boursière mondiale pour tenter de le faire démissionner. Dans le même temps, un séisme majeur ravage une partie de la ville de Tokyo et le Japon rapatrie subitement une partie de ses avoirs placés à l’étranger. Le krach boursier entraîne la faillite de l’économie mondiale et les habitants des villes se retrouvent sans eau, ni électricité, ni vivres, ni essence.

Que va-t-il devenir du citadin occidental dans l’exode qui va suivre ? Où s’arrêtera la déchéance humaine ?

Cette lente descente aux enfers est décrite avec une justesse de ton et de sentiments que l’auteur a puisé dans son expérience d’humanitaire durant le conflit du Rwanda. Frissons assurés.

Vous pouvez retrouver ce roman ici : http://litterature.bouquineo.fr/livre/francois-lefort/bonjour-je-viens-mourir-chez-vous/43
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Le désert de l'homme fou

Ohlala .. le choc ! Ecoeurée !



Cette lecture avait pourtant bien commencée !

Ce témoignage poignant de ce Père - Médecin, parti en Mauritanie pour guérir et sauver les enfants de la rue de la prostitution et du Sida.

Lecture facile d'anecdotes...

Puis arrivé au trois-quart de la fin, quelque chose me dérangeait, me titillait de la part de l'auteur.

J'ai trouvé qu'il se justifiait beaucoup sur le fait qu'il ne "touchait" jamais les enfants. Qu'on lui reprochait pas mal de choses et qu'il n'a rien à se reprocher.

Ses écrits : Je n'ai rien à me reprocher ! Ma porte n'est jamais fermée à clé et je n'ai pas de rideaux aux fenêtres ! Je n'ai jamais dormi avec un enfants de la rue ...



Et, au fil des pages, il se justifie encore et encore sur le sujet, il parle notamment de photos pédophiles qu'on lui aurait donné pour faire tomber un réseau, et qu'il garde chez lui dans une boîte à chaussure pendant dix ans ... Est-ce qu'on garde cela pendant dix ans sans justement s'inquiéter de l'enfer de ces petits garçons alors qu'on veut faire tomber un réseau ???



Je reste perplexe, et je décide de faire une petite recherche sur mon moteur de recherche et ohhhh stupeur ! En Février 2017, l'auteur François Lefort est condamné pour Pédophilie et viol sur mineur et ce, à Nanterre.



Je rappelle que ce livre a été écrit dans les années 90'.



Voilà, comment on se retrouve au beau milieu d'un bouquin qu'on avait envie de finir et maintenant on a juste envie d'allumer la cheminée avec ...



Que feriez-vous à ma place ? Je termine cette lecture (sachant que jusqu'à cette sombre histoire de se justifier, elle me plaisait assez) ou la lecture se termine aux trois-quart de la fin car ce bouquin est complètement obsolète au vu des faits reprochés à l'auteur ?



Vous l'avez compris : impossible de noter ce livre !

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Impertinences

Le livre rassemble de bons mots, des phrases de personnages célèbres ou des réflexions de l’auteur, de nature plutôt impertinente, comique voire ironique sur des sujets variés allant de l’abolition des privilèges à zoo. Une sorte de dictionnaire de citations et reflexions au travers des choix de François Lefort
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Bonjour! Je viens mourir chez vous

Histoire catastrophiste d’un trader qui participe à une crise financière à partir de la Bourse de Paris pour déboulonner le Président des Etats Unis. Par-dessus cette crise mondiale, un tremblement de terre atteint la ville de Tokyo et c’est une conjonction de deux évènements qui s’annonce. C’est « l’apocalypse », il n’y a plus d’énergie, plus de ressources, plus d’eau, plus de travail, les gens se rebellent, pillent toutes les denrées possibles, s’entretuent pour survivre et commence un long exode vers une terre promise inconnue. Beaucoup mourront en chemin, souvent les plus fragiles ou les moins malins. L’homme moyen qui était animé d’empathie est devenu un sauvage capable de tuer son prochain sans pitié, sans remord et presque avec une certaine jubilation vis-à-vis de ce goût du sang oublié et du pouvoir suprême.

Le début du roman peut faire peur, surtout quand on sait qu’une crise financière d’une ampleur colossale sans bonne volonté des gouvernements pourrait faire oublier aux populations affamées et démunies les valeurs essentielles d’empathie et de partage.

Seule la curiosité peut nous aider à poursuivre la lecture de cette œuvre jusqu’au bout, car n’a-t-elle pas été écrite par un prêtre doublé d’un médecin, quelle est la promesse qui pourra boucler ce roman ? Quel espoir pourrait-on entrevoir ?

Je tiens à remercier Babelio et les Editions Chemins de Traverse de m’avoir fait découvrir cet auteur qui nous livre son inquiétude, ses doutes, mais aussi, contre toute attente, sa foi en l’homme et surtout en l’autre au sens large du terme.

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Dieu me fait rire

Dieu me fait rire. Essai. François Lefort. Edition Chemins de traverse. 303 Pages.

François Lefort prêtre et médecin, né en 1946, retrace sa vie dans cet essai par une série d'anecdotes en 12 chapitres. Cette biographie nous livre sans tabou sa vie si remplie qu'elle en parait irréelle et infinie. Du désert Africain à l'Amérique Latine en passant par les bidonvilles de Nanterre il a vécu des aventures incroyables au milieu de la guerre et de la violence. Personnage fort en caractère mais dont la simplicité et l'humanité désarçonne : le plus beau jour de sa vie est la vision du bonheur dans les yeux d'un enfant handicapé de Nouakchott en Mauritanie . Il garde toujours son humour même en faisant allusion à la prison et aux accusations terribles dont il fera l'objet. Mais sa foi est telle qu'il souligne que tout le long de sa vie elle ne fera que se renforcer et mûrir.

Livre original, biographie non chronologique, anecdotes plaisantes, écriture agréable, " Dieu me fait rire " est un livre a lire même en ne suivant pas forcement les chapitres, on peut piocher. Livre passionnant que je recommande intensément : François Lefort nous redonne la foi...

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Le désert de l'homme fou

4ème de couvertureDans le désert de Mauritanie, on appelle François « le guerrier » ou « l’homme fou »

Ce baroudeur de l’humain a eu plusieurs vies : éducateur dans les bidonvilles de Nanterre, prêtre, chirurgien de dispensaire, membre de cabinet ministériel, agitateur, médecin du désert, ermite…

Il a rencontré l’injustice, les ratonnades, les massacres, la torture, l’esclavage

L’enfance humiliée lui a toujours été insupportable

Il a infiltré des réseaux pour pédophiles européens, il a ouvert les prisons de mineurs en Mauritanie, il a fondé des foyers pour les enfants de la rue

A 45 ans ce prêtre qui ne ressemble à aucun autre, a voulu prendre la mesure du temps.

Il évoque la solitude, le mal, la violence, l’amour, Dieu, la mort, l’enfance, la pauvreté…. Les mots s’enchaînent à la diable, comme il vit

A la fois livre de souvenirs et carnet de notes, ce texte touche le lecteur comme une balle perdue



…C’est aussi une forme de témoignage de tous ces enfants des rues en proie à la violence, la prostitution etc

Quand on lit ce livre, et que l’on regarde autour de soi, on se dit que malgré tous nos problèmes, diable, que de choses horribles subissent ces enfants, ces pauvres, ces rejetés, alors il faut sourire, à la vie, car on sait que l’on est bien mieux que la moitié du monde





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Dieu me fait rire

François Lefort est un prêtre-médecin. Il a conduit des projets humanitaires en Afrique et a été nommé prêtre à Alger. Il a été condamné pour des faits de pédophilie il y a plus de dix ans et essaie aujourd'hui de faire réviser son procès. De toutes ses expériences, il nous livre ici un florilège d'anecdotes, plus ou moins cocasses, plus ou moins émouvantes. Dans ces anecdotes, il a vu la patte de Dieu et sa joie, l'Espérance qui fait vivre les hommes. C'est auprès des plus pauvres que cette Espérance est la plus présente. A travers ces anecdotes, il nous montre que Dieu nous aime et est présent dans nos vies.



J'ai trouvé décalé le dernier chapitre. Il y met en scène sa propre mort afin de nous livrer sa vision de l'Après. Je ne m'y suis pas retrouvé. Par contre toutes les rencontres qu'il a pu faire sont riches. Le livre n'est pas à lire d'une traite, mais chapitre par chapitre afin d'en savourer les différents moments et les différents thèmes. Chaque chapitre est introduit par un personnage qui a été important dans la réflexion et le parcours de François Lefort. Que des belles personnes !!



Merci aux Editions Chemins de tr@verse et à Babelio pour cette belle rencontre.
Lien : http://laptitesourisduweb.si..
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Impertinences

Bof bof, je ne dirais pas que j'aurais fait mieux... quoique...

C'est un catalogue de citations et de réflexions personnelles qui pour moi n'a pas beaucoup d'intérêt. Le choix de ces réflexions misent plic-ploc et qui ne m'interpelle que très peu. Un peu trop de religieux là dedans aussi. Bon effectivement je m'attendais à un livre de François Lelord (dont j'aurais fortement apprécié voir un recueil de réflexions et de citations)

Bref une première déception quand j'ai reçu le livre et constaté que j'avais mal lu le nom de l'auteur mais j'ai coché un peu vite lors de mon inscription à Masse critique on dirait.

Non François Lefort, lui de part les choix de ces citations ne me donne pas envie de mieux le connaître je ne pense pas que je lirais un jour autre chose de lui. Merci quand même à Masse critique pour ce livre... mais il ne va pas rester bien longtemps dans ma bibliothèque. Enfin peut-être que quelqu'un d'autre y trouvera son bonheur...
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