Il pense aux travaux qu'il reste encore à accomplir pour redonner un visage humain à la capitale. Il revoit la foule de réfugiés et de sans-abri qui survivent dans les terrains vagues de la proche banlieue. Et surtout il n'oublie pas qu'un tueur met en scène les meurtres des rares personnalités qui daignent encore mettre les pieds dans cette ville. Alors, il se dit que, gouvernement de coalition ou pas, les politiques resteront toujours semblables à eux-mêmes : gonflés d'orgueil et égotistes.