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Citation de collectifpolar


La porte de l’appartement d’en face s’ouvre au moment précis où tous les trois sortent de leur visite. Une femme d’une quarantaine d’années, blonde, les yeux clairs, d’une très grande beauté, se tient sur le palier. Elle semble surprise ; lorsque Leila s’avance vers elle, elle a un léger mouvement de recul, presque imperceptible. Mais il n’a pas échappé à Hélène.
— Bonjour, madame. Leila Mallet, enchantée. Nous sommes – enfin nous serons très prochainement, si notre ami Steven nous donne les clefs – vos nouvelles voisines !
Elle n’a pas l’air de comprendre, comme si elle ne les voyait pas ou pour le moins comme si elle n’avait pas entendu. Leila reste la main tendue, dans le vide, pendant quelques secondes avant que la femme en face d’elle ne réagisse enfin.
— Oui, pardon… Sarah Cygnac… Eh bien, alors, bienvenue. C’est ce qu’on dit dans ces cas-là, n’est-ce pas ?
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