Il m’a laissée là, comme une épave. J’ai réuni le peu de forces qu’il me restait et j’ai marché, pliée en deux par la douleur, jusqu’à la maison des Quillet. Une ou deux voitures ont ralenti en me croisant mais personne ne s’est arrêté. Les gens ne s’arrêtent plus depuis longtemps sur le malheur des autres.