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Citation de Pralinerie


Devant une telle crise du lien social qui se traduit par un désintérêt pour les affaires collectives, trois attitudes sont possibles :

- La première est le laisser-faire, en laissant le marché prendre toute la place, y compris en organisant en permanence des "élections" sur tout, par exemple sur le programme du film de la soirée ou sur l'individu qui doit sortir du Loft ou de Star Academy. L'individu est isolé, écartelé entre son monde et le monde général, sans relais.

- Selon la deuxième position, la crise dérive d'un manque de socialisation. La famille et l'école ne font plus leur travail. Le rétablissement de l'instruction civique devrait doter les jeunes d'une conscience civique. Ce sont les individus qui doivent changer, et non l'Etat. Ce dernier est organisé pour défendre le bien commun et l'intérêt général. Seule une "position de surplomb peut transcender les particularismes"

- La troisième plaide pour la réhabilitation de la société civile, pour une démocratie participative, pour une régulation qui parte du plus bas (bottom up) que du plus haut (top down), et en conséquence pour une transformation de tous les niveaux. [...] Ce modèle d'empowerment n'a de sens que si et seulement si les autorités politiques et les experts considèrent les individus ordinaires comme doués d'une capacité réflexive. ils doivent penser que le peuple est intelligent, même s'il défend ses intérêts personnels. Cela demande donc de rompre avec "la construction sociale de l'incompétence de l'usager"
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