C’est un petit livre très sombre que j’ai reçu. Aussi noir que l’avenir. Composé d’une centaine de pages, il se lit très vite, et est agrémenté d’illustrations, elles aussi toutes de noir vêtues.
Je n’ai pas l’habitude des dystopies, mais j’avoue que j’ai eu bien du mal à plonger au cœur de l’histoire, car je n’ai pas réussi à lier les chapitres les uns aux autres. J’avais plutôt l’impression de jouer à saute-mouton entre les pages. L’histoire d’Anostké ne m’a elle-même pas convaincue. Sur fond de mythologie : elle est là, elle s’en va, puis elle revient. Au début, ce n’est pas une déesse, puis elle le devient. Comment ? Ça, ce n’est pas très clairement expliqué.
Même si ce livre reste assez agréable à lire, je n’ai pas réussi à vibrer pour ce personnage, qui n’est, somme toute, qu’un Golem sans âme, car l’auteur n’a pas su lui insuffler cet éclat particulier qui prête vie aux personnages des romans et qui donne au lecteur l’envie de vibrer à leurs côtés.
A contrario, violence et fourberie sont parfaitement dépeints, trop, sûrement.
Personnellement, j’attendais mieux, après la lecture du résumé. J’espérais une histoire plus envoûtante, et un récit fascinant, plus dans la lignée de l’Iliade et l’Odyssée.
Cet avis, bien sûr, n’engage que moi. Probablement que je n’ai pas su percevoir les qualités cachées de cet ouvrage et je reste certaine qu’il saura trouver son lectorat.
Je remercie Masse Critique de Babelio, ainsi que les éditions du Chemin de Fer, qui m’ont permis de découvrir ce roman.
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