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Citation de yannickrenard


Dans le fond, Gaston, ce ne serait-il pas cela, le bonheur ? Une vie close, réduite à l’excès ? Un petit job immobile, une ébriété endémique, le cul à portée de main…
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Comme tous les gens dans l’ennui, il avait besoin de s’en prendre à quelqu’un de son infortune ; je comprenais sa réaction. Les autres sont notre seul exutoire possible, le réceptacle et la cause de presque tous nos maux. Nous n’avons qu’eux pour nous décharger des tourments qu’ils nous créent.
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Baudelaire a écrit un texte fameux sur la griserie. Un texte à la con, selon moi qui n’engage personne. Un texte comme quoi la vie est si tant tellement brève et merdique, inhospitalière affreusement qu’on doit passer son temps terrestre à se griser : de vin, de poésie, de tout ce qu’on voudra, mais se shooter coûte que coûte pour ne plus voir ça et filer dare-dare au trépas sans regarder les gens du voyage, ni le compartiment fumeur, non plus que le paysage du long de la voie. Il fleurdumalait à tout-va, le pauvre Charly ! Mort à 46 piges, faut dire. Donc : pressentiment d’une fin précoce, ça tu peux y compter. Il le sentait qu’il allait paumer le meilleur, ne jamais connaître le bel âge du renoncement ; la griserie d’acceptation. Cette « démarche »-là lui est passée au-dessus de la tronche.
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t’auras beau retourner sept fois ta langue dans la bouche de ta voisine et sept fois ta bitoune dans ton Eminence, mais deux hommes intelligents, d’idées opposées, trouvent beaucoup plus de choses à se dire que deux cons appartenant à un même parti.
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On ne se méfie pas suffisamment des sanguins, San-Antonio. On les croit gentils et ce sont les pires. Leur amour du cassoulet inspire confiance, mais leurs flatulences sont nocives.
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Heureusement que l’informatique permet de plus en plus de rester chez soi. Bientôt personne décarrera plus de sa boutique. On se terrera dans son alvéole, à balancer des messages, des données, des coderies en tout genre. On gagnera son bœuf avec son ordinateur, on se reproduira grâce à lui, on vivra de lui et par lui, tu verras. L’existence sera plus qu’une mémorisation de la vie. Y aura même plus mèche de se branler : on n’aura plus de bite.
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Partout que tu vas dans les grandes villes, c’est le même enlisement. Plus la vie va rapidement, plus les déplacements sont durailles. On perd sa jeunesse et, qui piset, sa vieillesse pour se rendre d’un point à un autre. Heureusement que l’informatique permet de plus en plus de rester chez soi. Bientôt personne décarrera plus de sa boutique. On se terrera dans son alvéole, à balancer des messages, des données, des coderies en tout genre. On gagnera son bœuf avec son ordinateur, on se reproduira grâce à lui, on vivra de lui et par lui, tu verras. L’existence sera plus qu’une mémorisation de la vie. Y aura même plus mèche de se branler : on n’aura plus de bite.
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L’avantage, avec les personnes placides, c’est qu’elles sont un tout petit peu moins chiantes que les autres du fait qu’elles jactent avec précaution. Le con bavard, vibrionnant, est le pire de tous car sa connerie te fait l’effet d’une ruche en activité.
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L’avantage, avec les personnes placides, c’est qu’elles sont un tout petit peu moins chiantes que les autres du fait qu’elles jactent avec précaution. Le con bavard, vibrionnant, est le pire de tous car sa connerie te fait l’effet d’une ruche en activité.
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