Elle savait très bien que son voisin d’en face, un jeune homme en pleine puberté, observait ce rituel quotidien. Jamais il ne manquait ce rendez-vous. Maeva prenait un malin plaisir à passer innocemment, complètement à poil, sous les yeux de l’adolescent. Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir à quoi il pensait lorsqu’il s’adonnait en solitaire à certaines jouissances. Cette forme de voyeurisme l’excitait elle aussi. Elle ne croisait que très rarement le jeune mateur et, à chaque fois, il fixait la pointe de ses chaussures d’un air coupable. Cette relation malsaine s’était installée entre eux depuis un bon mois. Et chacun paraissait y trouver son compte.