Il s'efforce de prendre des notes, mais rien ne le touche comme il l'aurait voulu. Il essaye d'imaginer les avenues que traversaient en courant les habitants à la merci d'un tireur embusqué là-haut dans les étages d'un immeuble. Bien sûr, devant la bibliothèque de Sarajevo entièrement détruite, il éprouve un instant d'horreur. Il est capable de comprendre la monstruosité qui a présidé à ce gigantesque autodafé; même lui sait que quand les livres brûlent, les hommes meurent.