Je lève mon verre
À tes bas résille filés
Au mascara qui souille tes yeux
À ton rouge à lèvres de madone
À tes talons sur les trottoirs
Aux coups de reins de ton maquereau
À tes orgasmes simulés
Aux sourires que tu donnes parfois
À ton vice à ta lâcheté
Au sadisme au bout de tes ongles
À tes faux cils mensongers
Aux fables que tu imagines
Aux rêves jamais réalisés
Aux âmes pures que tu avales
Dans ta gorge sur-infectée
À la syphilis qui te ronge
À toi, la vie, vieille putain
[La Visiteuse de prison et le Grammar Nazi]