Le lundi me met au supplice car le train stationne toute la journée dans la gare de Petrograd. C’est dans le port de cette ville que j’ai débarqué en 1914, au moment où l’endroit perdait son nom de Saint-Pétersbourg. C’est ici que Flore Brasier est devenue mon amie. Ici que je suis entrée au service de la grande-duchesse Isadora, inséparable d’avec son frère adoré, Vadim de Russie. Ici que j’ai été arrêtée, puis emprisonnée.