Pour l'heure, il est vrai, le grand retour des ouvriers ne marque pas le retour de la classe ouvrière en l'absence de ce sentiment d'un destin collectif qui serait apte à les réunir. Ce qu'aiment souligner les animateurs de Nuit Debout ou, à tout le moins, dont ils semblent convaincus, parfois avec dépit.
Mais que serait donc une lutte qui se voudrait aussi une lutte de classes sans conscience de classe ? La question demeure ouverte.