Mais, nous autres, mahométans, nous voudrions qu’il y eût plus de vérité historique, que cela sentît plus l’arabe. Quand il parle du combat sacré, j’aime beaucoup mon bon Mahomet. Voltaire le suppose amoureux, c’est ridicule. On lui prête des crimes affreux : on croit toujours que les grands hommes commettent toujours des crimes, des empoisonnements : on a bien tort, ils ne réussissent pas par de tels moyens. (Napoléon, Critique du "Mahomet" de Voltaire, 20 juin 1817, p.486)