J’ai été jusqu’au bout de mon expérience et j’ai constaté que nous étions déjà condamnés. Nous profitons encore un peu, ivres morts, du sursis que nous donnent les dernières gouttes de pétrole. Des matières organiques décomposées durant trois cents millions d’années dans les bassins sédimentaires, et bues en deux siècles, à pleines rasades.