Je ne sais pas pourquoi on dramatise, pourquoi on culpabilise ceux qui veulent en finir, pourquoi toutes ces campagnes de «sensibilisation» pour que ceux qui souffrent s’acharnent; quand le moindre effleurement fait crier, mourir est plus doux que vivre.
Ça se raconte mal, l’usure. L’envie de se retirer, sur la pointe des pieds, en voleuse, de quitter la noce pendant que les autres dansent. Ne restez pas seuls, disent les publicités, demandez de l’aide! Tu parles… On n’a qu’une envie, s’enfuir, être seul enfin, surtout ne pas s’infliger les appels à la vie et à l’espoir des bien-vivants, et des festoyants.
C’est au-dessus de nos forces.