Geneviève Maurin

Natsumé vit avec sa grand-mère depuis que le tsunami de Fukushima a emporté ses parents. Par une belle journée de printemps, Natsumé rentre de l’école. Depuis la fenêtre de sa chambre, il guette avec tendresse l’arrivée des premières fleurs de cerisier sur le petit arbre planté à sa naissance. Ses parents lui manquent profondément même si sa grand-mère l’entoure de tout son amour. Elle lui a enseigné qu’il y a un esprit bienfaisant et protecteur dans chaque petite chose. Depuis, Natsumé vit en harmonie avec la nature. Le soir, il rêve de ses parents et se réveille serein et heureux de constater l’arrivée de la floraison tant attendue. Natsumé sait désormais que l’esprit protecteur du cerisier veille sur lui, l’accompagnera et le protègera.



Je ne vous cache pas que ce sont les illustrations absolument magnifiques de la #couverturepleinepage qui ont guidé mon choix. L’histoire aborde avec poésie, sérénité et bienveillance le deuil des parents. C’est une sublime invitation à accepter l’absence, à s’émerveiller de tout ce qui nous entoure, à arrêter le temps et à vivre de façon très positive. Je me suis laissée emporter par le clapotis de l’eau, le bruissement des feuilles, la force apaisante du majestueux tronc d’arbre. Tant de poésie pour un sujet aussi difficile, je suis émerveillée par ce petit bijou et tout l’amour et la bienveillance de la grand-mère Misao. Ce fut également une belle découverte pour mon 7 ans, du contexte et des moeurs japonaises.
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