La forêt était silencieuse. Pas le moindre bruit d’insecte. Pas de vent entre les branches. Le seul son était celui des pas de Martin, alors qu’il avançait avec précaution à travers les ronces, incertain de la route à emprunter. Pourtant, il sentait qu’il avançait dans la bonne direction. Il se sentait attiré ; magnétisé, presque, comme l’aiguille d’une boussole. Il plongeait de plus en plus profondément dans le pays de Sous-les-draps : un endroit étouffant, suffocant, un lieu où la plupart des gens pouvaient à peine respirer.