Les chevreuils ont cette capacité à ressentir les émotions, à faire la différence entre le bien et le mal ou entre ceux qui leur veulent du bien et ceux qui leur veulent du mal. Dégoûté par ma propre espèce qui tue sauvagement mes amis, détruit leur environnement, manque de respect à la forêt, et blessé par l'attitude de mon entourage, je décide, à partir de ce moment, de rester le plus longtemps possible en complète autonomie, à vivre de la forêt sans retourner dans ce monde humain, inhumain, que je ne comprends décidément pas. (p. 186)