Printemps de l'âme
(...)
La vie fleurit dans le péril,
Doux repos cernant croix et tombe.
Une cloche éteint son chant.
Tout apparaît miraculeux.
Le saule, doux plane en l'éther,
Ici et là quelque lueur tremblante.
Le printemps murmure et promet
Et le lierre humide frémit .(...)
Ô ! comme ils sont beaux, ces jours.
Des enfants traversent le crépuscule ;
Plus bleu est le souffle des vents.
Au loin cri railleur de la grive.